Les cours du pétrole ont dépassé mercredi des plus hauts de trois ans en Asie en raison, entre autres, de la baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis.
Mercredi matin, le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mars, gagnait 35 cents à 69,17 dollars
Le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, progressait de 50 cents à 63,46 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
« Les prix du pétrole ont atteint dans la nuit leur plus haut niveau en trois ans », a déclaré un analyste.
Les cours du pétrole sont maintenant supérieurs de 120% aux niveaux de février 2016.
Cette hausse est due à une légère baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis et aux tensions en Iran.
Les prix étaient tombés en février 2016 à des plus bas de 13 ans, sous les 30 dollars le barils en raison d’une offre largement excédentaire.
Les investisseurs suivent de près les chiffres sur le nombre de puits en activité aux Etats-Unis qui est un baromètre de l’activité de pompage et de la production au sein de la première économie mondiale, grande productrice de pétrole de schiste.
Les experts redoutent cependant que la flambée des prix ne pousse les producteurs américains à accélérer leurs activités, ce qui irait à l’encontre des efforts de l’Opep et de la Russie pour réduire leur production afin de lutter contre l’excédent d’offre.
En outre, des violences et des troubles ont touché plusieurs dizaines de villes iraniennes entre le 28 décembre et le 1er janvier, faisant officiellement 21 morts.
La situation s’est largement calmée, mais les investisseurs redoutent qu’un coup de filet du gouvernement contre les manifestants ne pousse Washington à imposer des sanctions.