Dans leurs interventions, les meneurs du mouvement ANVDEL ont plaidé pour le rejet de la« mascarade électorale visant à leurrer le citoyen encore une fois ». Pour mener une transition démocratique et pacifique, le mouvement ANVDEL préconise la constitution d’un gouvernement provisoire (GPRA bis), et aussi par l’ouverture d’un débat global libre, sérieux et contradictoire.
Deuxième point évoqué sous forme d’un appel, est celui de l’élaboration d’une nouvelle constitution consensuelle pour une nouvelle république démocratique et sociale. « Le changement ne viendra jamais de l’intérieur du système. Il nous faut une rupture avec ce système usé et corrompu. Le rejet des élections en est la première phase de cette rupture ».
Les orateurs qui ont pris la parole sont unanimes à dire que le fossé qui sépare le peuple et le système est très grand« Les fondements et la nature du système centralisant, héritier du colonialisme français, ne peut plus supporter le poids des exigences naturelles des populations d’Algérie. Les crimes commis par ce système demeurent à ce jour impunis, à l’instar des 127 martyrs de 2011 »
Les intervenants lors de ce meeting précisent qu’ils ne sont contre personne à part le système en place. « Tous les acteurs politiques ont leurs places. ANVDEL apporte son soutien engagé et le plus ferme à toutes actions visant à délivrer la population de la peur », lit-on dans la déclaration finale dudit mouvement.
