«Oui, je veux partir», déclarait Christian Gourcuff dans le quotidien régional Le Télégramme jeudi.
Frustré notamment par le peu de prise qu’il avait sur la politique de la fédération de football algérienne (FAF), l’entraîneur français a obtenu gain de cause. La FAF a annoncé ce dimanche que Christian Gourcuff a quitté son poste de sélectionneur, alors que son contrat courait jusqu’en juillet 2018.
La Fédération «a résilié à l’amiable le contrat du sélectionneur, à sa demande», a indiqué la FAF dans un communiqué publié sur Internet. C’est Neghiz Nabil, l’un des adjoints de Christian Gourcuff, qui assurera l’intérim à la tête des Fennecs.
Très critiqué à l’automne dernier après des défaites en amical face à la Guinée et au Sénégal, Gourcuff a toutefois placé les Algériens dans une position très favorable pour la CAN-2017. Avec trois victoires et un match nul, l’Algérie domine le groupe J des qualifications et ne devrait avoir aucun mal à obtenir son billet lors de son déplacement aux Seychelles le 3 juin ou lors de la réception du Lesotho le 2 septembre.
Revenu en Bretagne, Gourcuff pourrait retrouver le parfum de la Ligue 1,deux ans après son départ de Lorient. Les médias algériens et français ont souvent évoqué ces dernières semaines l’intérêt qu’il suscite chez certains clubs français comme Nantes, Brest, actuellement en Ligue 2, et Bordeaux. Dans Le Télégramme, Christian Goucuff a reconnu «des approches».