Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, envisage de créer la première université algérienne qui ouvrira ses portes dès la rentrée universitaire 2016-2017.
Dans ce sens, ce dernier, qui avait déjà annoncé la création d’un fonds de soutien de la recherche scientifique géré par les deux parties (université et FCE), avec la consécration d’un budget préliminaire à ce fonds estimé à 50 millions de dinars, tout en exprimant le souhait du FCE de contribuer au rapprochement entre l’université et la sphère économique et de soutenir la recherche scientifique, a «sauté» le pas en créant cette première université privée.
Et partant, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a annoncé la création d’une commission mixte entre son département et le FCE, en vue de rapprocher l’université de la sphère socio-économique et que la loi algérienne permet la création d’universités privées «à condition de respecter le cahier des charges», précisant que l’enseignement privé vient «consolider l’enseignement public et combler un manque éventuel dans certaines spécialités» et que c’est d’une portée minime par rapport au nombre sans cesse croissant des universités publiques.
Haddad a ajouté que le projet avance bien et qu’il sera finalisé en septembre prochain et ce avec le soutien actif des services du ministère de tutelle.
Pour sa part, Hadjar a nié que le gouvernement cherche à privatiser l’enseignement supérieur ou de céder les universités aux hommes d’affaires, en réponse à une question posée en marge de l’ouverture de la session de printemps de l’APN et que les projets de création d’universités privées sont infimes par rapport aux universités publiques et que leur création ne mettra pas en cause l’enseignement gratuit.