Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, est arrivé jeudi 3 décembre en France pour une « courte visite privée » au cours de laquelle il effectuera ses « contrôles médicaux périodiques », a annoncé la présidence dans un communiqué.
Le texte n’a pas précisé si le président avait été admis à l’hôpital du Val-de-Grâce où il avait déjà été hospitalisé à maintes reprises, ou au CHU de Grenoble où il est suivi par son cardiologue Jacques Monségu.
En décembre 2014, celui-ci avait révélé ses liens avec le président algérien, qui lui avait exprimé sa volonté de le suivre « là ou il irait » – en l’occurrence de Paris à Grenoble. « J’ai commencé à suivre le président algérien il y a 10 ans, racontait le professeur au Dauphiné Libéré. C’est particulier la médecine du cœur, il y a une symbolique puissante qui arrive à créer des liens très forts entre les soignants et les patients. Le cœur, c’est la vie. Alors, oui, je peux dire que j’ai des liens d’amitié avec le président algérien. »
Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, a été victime d’un AVC en avril 2013 dont il garde encore de graves séquelles. Opéré au Val-de-Grâce en avril 2013, il a suivi une longue période de convalescence à l’hôpital des Invalides avant de regagner son pays en juillet de la même année. Depuis, il effectue de discrets séjours en France pour se soigner.