Aux rythmes endiablés du bendir et gasba, le théâtre de plein air de Timgad, jouxtant le site archéologique de Thamugadi, a vibré avec les mythiques « Ain Kerma » et « Lazereg magrouni » et tant d’autres joyaux d’un patrimoine séculaire, apprécié et applaudi par les familles et les jeunes présents à cette soirée.
Cheb Bilel seghir a pris ensuite le relais, enchainant avec « Arouahi nthassbou », « Anti Ek Guelb », « Halal aliya », « Hadi douniya kssira » et tant d’autres chansons de rai, reprises par un public conquis.
Le chanteur, auteur et compositeur, Ahmed Djamil Ghouli, alias Djam, fait son apparition sur scène et lance « Africa », ‘’Meriem », « Salam alikoum », combinant les musique africaine, reggae et chaâbi au bonheur d’un public connaisseur qui a chanté et dansé sur des rythmes endiablés.
La soirée, qui s’est poursuivie jusqu’aux premières lueurs du matin, a été clôturée avec l’orchestre des jeunes sous la houlette de Salim Dada qui a subjugué par la justesse de son interprétation et l’harmonie des instruments musicaux, interprétant des partitions des chefs d’œuvre de Jean-Sébastien Bach et Antonio Vivaldi.
Cette quatrième soirée a été marquée par l’hommage rendu à la famille du défunt artiste des Aurès, Mohamed Aurassi (1923-1995), considéré comme un successeur de Aissa Djermouni répercutant et perpétuant la chanson chaoui.
La 41ème édition du Festival international Timgad se clôtura jeudi avec à l’affiche les chanteurs Aissa Brahimi et Malik Chaoui, une chorégraphie musicale intitulée « Hamassat ajyal » et un concert de l’orchestre de l’Institut régional de la musique de Batna.