Lors d’un entretien accordé à France Football, le joueur de Fribourg Jonathan Schmid, a déclaré qu’il a reçu un appel du sélectionneur Algérien Djamel Belmadi pour une éventuelle convocation chez les verts .
Couteau suisse d’une équipe surprenante de Fribourg, Jonathan Schmid est un habitué de la Bundesliga. En presque dix ans d’ancienneté, il a pu constater l’évolution du traitement des Français. Pour FF, il raconte sa Bundesliga.
Déjà, j’avais été viré par Strasbourg, alors je n’avais plus trop l’opportunité d’évoluer en France. Un ami qui était déjà en Allemagne m’avait demandé de faire un essai. Je l’ai fait et tout de suite après le club d’Offenburger m’a pris. Plus tard, j’ai affronté Fribourg dans un match de Coupe Gambardella. Même si on avait perdu 4-1, j’avais marqué. J’ai tapé dans l’œil de Christian Streich qui m’a tout de suite parlé après le match pour me demander si l’année d’après j’étais prêt à venir à Fribourg. J’ai accepté tout de suite.
La chose qui vous a le plus impressionné en Allemagne ?
Ah oui, c’est le mur jaune ! En plus j’ai eu la chance de marquer juste devant ce mur. Mais je ne me suis pas approché trop près de la tribune quand j’ai marqué. Pouah, ça fait vraiment peur, c’est très impressionnant. Quand j’ai marqué, je me suis fait tout petit.
Je dirais la demi-finale de Coupe d’Allemagne perdue contre Stuttgart en 2013 (2-1), ça reste quand même un très bon souvenir. C’était la première fois que Fribourg arrivait à ce stade de la compétition, donc c’était vraiment exceptionnel.
Y a-t-il un regret dans cette carrière ?
Quand Fribourg est descendu en deuxième division, je suis parti à Hoffenheim où je ne suis resté qu’un an parce que ça ne m’a pas plu. J’aurais peut-être dû rester quelques années de plus à Fribourg. Mais c’est humain de vouloir essayer des choses. Si ça marche, très bien, et si ça ne marche pas tant pis. Il fallait essayer pour voir comment ça se passait ailleurs.
Et vis-à-vis de la sélection ?
C’est vrai que quand j’avais fait une bonne saison à Fribourg… Mais le club n’est pas trop médiatisé. Après, je joue souvent, donc s’il y avait eu l’équipe de France ça aurait été un bonus, mais je ne vais pas me prendre la tête pour ça. J’ai parlé aussi avec Djamel Belmadi. Je peux avoir la nationalité algérienne (NDLR : le père de sa mère était Algérien) et le passeport mais c’est un peu compliqué. Si un jour je le reçois, pourquoi pas jouer avec l’Algérie !
Alors c’est quoi la prochaine étape, un retour en France ?
Je n’ai jamais pu jouer professionnel en France. Mais c’est vrai que Strasbourg, ça m’a toujours plu. Déjà en étant gamin quand j’étais ramasseur de balle à La Meinau, j’ai toujours eu envie de jouer sur cette pelouse. On verra par la suite.»